Zambie

9 MayDepuis la Tanzanie, nous avons régulièrement d’amples paysages grand ouverts sur un ciel en parfaite combinaison.
Desde Tanzania, regularmente tenemos paisajes abiertos con un cielo en perfecta combinación.
From Tanzania, we regularly have wide open landscapes with a sky in perfect combination.

Petit caméléon traversant imprudemment la piste. Première rencontre animalière en Zambie.
Pequeño camaleón que cruza imprudentemente la pista. Primer encuentro de animales en Zambia.
Little chameleon recklessly crossing the track. First animal encounter in Zambia.

Beauté naturelle (une araignée Néphiles). Parfois elles peuvent provoquer une certaine appréhension .
Belleza natural (una araña Nephila). A veces pueden causar cierta aprehensión.
Natural beauty (a Nephila spider). But sometimes they can cause some apprehension.

À la sortie de Mbala ( première ville sur notre route en Zambie), la ferme de Grant et Lynne, la famille sud-africaine qui nous héberge chaleureusement pendant 2 jours. La maison ne paie pas de mine mais une fois à l’intérieur, c’est une toute autre impression. L’endroit est simple, accueillant confortable et arrangé avec beaucoup de goût.
A la salida de Mbala (primera ciudad en nuestro camino en Zambia), la granja de Grant y Lynne, la familia sudafricana que nos recibe cálidamente durante 2 días. La casa parece tener mal aspecto pero una vez dentro, es completamente otra impresión. El lugar es sencillo, acogedor, cómodo y arreglado con gran gusto.
At the exit of Mbala (first city on our road in Zambia), the farm of Grant and Lynne, the South African family that warmly hosts us for 2 days. The house does not look up to much but once inside, it is a different impression. The place is simple, welcoming comfortable and arranged with great taste.

Grant, Lynne et 3 de leurs cinq enfants. Ils vivent au Zambie depuis 25 ans préférant la tranquillité de la vie à la campagne dans ce pays à celle en Afrique du Sud.
Grant, Lynne y 3 de sus cinco hijos. Viven en Zambia desde 25 años, prefiriendo la tranquilidad de la vida de campo en este país a la de Sudáfrica.
Grant, Lynne and 3 of their five children. They have lived in Zambia for 25 years preferring the country life´s quietness in this country rather than in South Africa.

16 May

Source d’eau chaude de Kapisha. Après une longue piste et une arrivée tardive à l’endroit, nous plantons la tente sur le terrain du Lodge qui permet l’accès à cette piscine naturelle d’une température de 40 C. Un moment de grande détente.
Aguas termales de Kapisha. Después de un largo sendero y una llegada tardía al lugar, instalamos la tienda en los terrenos del Lodge, que permite el acceso a esta piscina natural a una temperatura de 40 C. Un momento de gran relajación.
Hot spring of Kapisha. After a long trail and a late arrival at the place, we plant the tent on the grounds of the Lodge which allows access to this natural pool with a temperature of 40 C. A moment of great relaxation.

La minuscule bourgade de Shiva N’gandu avec ses vestiges de la colonisation . Un petit air d’Europe dans cette zone de Zambie très isolée.
El pequeño pueblo de Shiva N’gandu con sus vestigios de colonización. Un pequeño aire de Europa en esta zona de Zambia muy aislado.
The tiny village of Shiva N’gandu with its vestiges of colonization. A small air of Europe in this zone of Zambia very isolated.

19 May

Une gare ferroviaire à l’écart de la route et de la ville. Un lieu tranquille et rempli d’une certaine poésie. Elle semble inusitée et abandonnée depuis longtemps mais il n’en est rien à en croire le livre de bord du chef de gare retrouvé dans une des pièces. Il y est enregistré le passage d’un train pour Lusaka, il y a quelques jours.
Una estación de ferrocarril alejada de la carretera y de la ciudad. Un lugar tranquilo y lleno de cierta poesía. Parece inusitada y abandonada desde mucho tiempo, pero no es el caso al creer el registro del jefe de estación que se encuentra en una de las habitaciones. Registra el paso de un tren para Lusaka hace unos días.
A railway station away from the road and the city. A quiet place and filled with a certain poetry. It seems unusual and abandoned for a long time but it is not the case to believe the log of the station master found in one of the rooms. It records the passage of a train for Lusaka a few days ago.

Mon tendon d’Achille recommence à me faire mal. Je dois m’arrêter de faire du vélo, au plus vite. Mais nous avons encore au moins 700 kms jusqu’à la capitale, Lusaka. Il ne nous reste plus qu’à faire de l’auto-stop auprès des nombreux camions passant sur la route du nord. Nous faisons affaire avec des routiers tanzaniens. Au départ très avares en paroles et de nature plutôt rustre nous n’avons pas beaucoup l’occasion de communiquer avec eux. D’autant plus qu’ils ne parlent presqu’uniquement Swahili. Mais le temps passant, ils s’avèrent très gentils et chaleureux. La traversée, assis sur la couchette à l’arrière, va être interminable. Nous devons dormir en route, tard dans la nuit. Les deux camionneurs nous laissent dormir à l’intérieur de la cabine. Nous partageons un espace, plus que réduit avec une autre voyageuse africaine. Même si il fait froid, que nous dormons serrés, inconfortables et assaillis par les moustiques, nous n’avons rien à envier à nos deux chauffeurs qui vont passer la nuit sur une natte à même le sol, dehors, au pied du camion. Nous allons vivre avec eux les innombrables et interminables barrages policiers et contrôles routiers souvent débloqués moyennant un peu d’argent.
Mi tendón de Aquiles me duele de nuevo. Tengo que dejar de pedalear, lo más rápido posible. Pero todavía tenemos al menos 700 km hasta alcanzar la capital, Lusaka. Lo unico que nos queda, es hacer autoestop con los muchos camiones que pasan por la carretera hacia el norte. Hacemos negocios con camioneros tanzanos. Inicialmente muy mezquino en palabras y más bien rústicos, no tenemos mucha oportunidad de comunicarnos con ellos. Sobre todo porque hablan casi solo swahili. Pero a medida que pasa el tiempo, demostran ser muy amables y cálidos El cruce, sentado en la litera de atrás, será interminable. Tenemos que dormir en el camino, tarde en la noche. Los dos camioneros nos dejaron dormir dentro de la cabina. Compartimos un espacio, más que, reducido con otra viajera africana. Aunque hace frío, aunque dormimos incómodos y acosados ​​por los mosquitos, no tenemos nada que envidiar a nuestros dos conductores que pasarán la noche en una estera en el suelo, al pie del camión. Viviremos con ellos los innumerables e interminables bloqueos de carreteras y controles viales de la policia, que a menudo se liberan gracias a un poco de dinero.
My Achilles tendon is hurting again. I have to stop cycling, as fast as possible. But we still have at least 700 km to the capital, Lusaka. All we have to do is hitchhike with the many trucks passing on the north road . We do business with Tanzanian truckers. Initially very stingy in words and rather rustic nature we do not have much opportunity to communicate with them. Especially since they speak almost only Swahili. But as time passes, they prove very kind and warm. The travel, sitting on the bunk at the back, will be interminable. We have to sleep on the road, late at night. The two truckers let us sleep inside the cabin. We share a space, more than, reduced with another African traveler. Although it is cold, although we sleep tight, uncomfortable and beset by mosquitoes, we have nothing to envy to our two drivers who will spend the night on a mat on the ground outside, at the foot of the truck. We will live with them the innumerable and endless roadblocks and road checks often released for a little money.

The National Heroes Stadium
Première vue de Lusaka, à notre descente de camion
Primera vista de Lusaka, cuando nos bajamos del camión
First sight of Lusaka, when we got off the truck

Dring (Adrian), notre amphitryon sur Couchsurfing à Lusaka. Il est Philippin et travaille pour une organisation religieuse d’aide au développement en Zambie. Nous passons presque 10 jours chez lui où je peux, ainsi, récupérer de ma tendinite du talon d’Achille. Peut être le recroiserons nous dans une année environ lorsque nous serons en Asie ?
Dring (Adrian), nuestro anfitrión en Couchsurfing en Lusaka. Es filipino y trabaja para una organización religiosa de ayuda al desarrollo en Zambia. Pasamos casi 10 días en casa donde puedo, así, recuperarme de mi tendinitis del talón de Aquiles. ¿Tal vez lo volveremos a ver dentro de un año cuando estemos en Asia.
Dring (Adrian), our host on Couchsurfing in Lusaka. He is Filipino and works for a religious development aid organization in Zambia. We spend almost 10 days at home where I can, thus, recover from my Achilles heel tendinitis. Maybe we will see him again in about a year when we are in Asia?

31 May

En arrière plan, le nuage d’eau dégagé par la chute du fleuve Zambèze d’une hauteur de 100 mètres environ. Ce sont les fameuses chutes Victoria.
En el fondo, la nube de agua liberada por la caída del río Zambeze desde una altura de unos 100 metros. Estas son las famosas cataratas Victoria.
In the background, the cloud of water released by the fall of the Zambezi River from a height of about 100 meters. These are the famous Victoria Falls.

Chez Bright, notre amphitryon à Livingstone. Michael a sympathisé avec la petite fille de la voisine. L’adolescent , assis à ses côtés, est le jeune beau frère de Bright vivant avec eux. Chaleureux contact avec la famille et les voisins pendant quelques jours.
En casa de Bright, nuestro anfitrión en Livingstone. Michael simpatizaba con la niña del vecino. El adolescente, sentado junto a él, es el joven cuñado de Bright que vive con ellos. Cálido contacto con familiares y vecinos por unos días.
At Bright, our host at Livingstone. Michael sympathized with the neighbour’s little girl. The teenager, sitting next to him, is Bright’s young brother-in-law living with them. Warm contact with family and neighbours for a few days.

En de promenant juste à côté des chutes Victoria.
Caminando justo al lado de las cataratas Victoria.
Walking right next to Victoria Falls.

Chutes Victoria – Cataratas Victoria – Victoria Falls
Lorsque la rivière Zambèze forte de son kilomètre de largeur est sur le point de se jeter d’une hauteur de 100 mètres.
Cuando el río Zambezi, que tiene un kilómetro de ancho, está a punto de lanzarse desde una altura de 100 metros.
When the Zambezi river, which is one kilometer wide, is about to throw itself 100 meters high.

Peut être la meilleure vue que nous avons des chutes Victoria. En effet, en cette fin de saison des pluies, elles sont à leur maximum en volume d’eau. Cela produit d’énormes nuages de vapeurs d’eau masquant souvent complètement ce monstre aquatique. À certains endroits, sur les passerelles se rapprochant des chutes d’eau, on s’est retrouvé complètement trempés en l’espace d’une minute, pris sous une pluie tropicale intense et drue qui ne sont autres que les éclaboussures de la gigantesque cascade.
Tal vez la mejor vista que tenemos de las cataratas Victoria. De hecho, al final de la temporada de lluvias, están en su máximo volumen de agua. Esto produce enormes nubes de vapor de agua quienes a menudo enmascaran completamente a este monstruo acuático. En algunos lugares, en los puentes que se aproximan a las cascadas, nos encontramos completamente empapados en el espacio de un minuto, en medio de una lluvia tropical y un borracho intenso que no son más que el chapoteo de la gigantesca cascada.
Maybe the best view we have of Victoria Falls. Indeed, at the end of the rainy season, they are at their maximum in volume of water. This produces
huge clouds of water vapor which often completely mask this aquatic monster. In some places, on the bridges approaching the waterfalls, we found ourselves completely soaked in the space of a minute, taken in a tropical intense and thick rain which are nothing but the splash of the gigantic waterfall.

Essayant de sécher un peu au soleil, après avoir été copieusement arrosés par les nuages d’eau de la cascade. On est 100 mètres plus bas, aux pieds des chutes d’eau. L’endroit s’appelle le „Boiling Pot“, où des courants contradictoires agitent les eaux tumultueuses du Zambèze qui se „remet“ à peine de sa chute vertigineuse.
Tratando de secarse un poco al sol, después de haber sido mojados fuertemente por las nubes de agua de la cascada. Estamos a 100 metros más abajo, al pie de las cataratas. El lugar se llama „The Boiling Pot“, donde corrientes contradictorias sacuden las turbulentas aguas del Zambeze, que se está „recuperando“ de su vertiginosa caída.
Trying to dry a little in the sun, after being copiously watered by the water clouds of the waterfall. We are 100 meters lower, at the foot of the falls. The place is called the „Boiling Pot“, where contradictory currents shake the tumultuous waters of the Zambezi, which is „recovering“ from its vertiginous fall.

Un babouin se relaxant à proximité des chutes Victoria. Ils sont nombreux à vivre autour des chutes, partageant parfois les sentiers que nous avons pratiqués pour visiter le site.
Un babuino relajandose cerca de las cataratas Victoria. Muchos de ellos viven alrededor de las cataratas, a veces compartiendo los senderos que utilizamos para visitar el sitio.
A baboon relaxing near Victoria Falls. Many of them live around the falls, sometimes sharing the trails we used to visit the site.

Le magnifique pont construit en 1905, reliant la Zambie et le Zimbabwe. Il faisait partie d’un énorme chantier ferroviaire imaginé par Cecil Rhodes qui rêvait de relier la ville du Cape au Caire. Cette ligne de chemin de fer n’a jamais abouti mais elle fonctionne encore reliant Gabarone au Botswana à Dar-es-Salam en Tanzanie. Ce pont sert aussi aux nombreux passages de camions entre les 2 pays. Seul détails qui rappelle que cet ouvrage est ancien, un panneau à l’entrée du pont précisant „pas plus d’un camion à la fois au milieu du viaduc“ !!!
El magnífico puente construido en 1905, que conecta Zambia y Zimbabwe. Formaba parte de un enorme proyecto ferroviario diseñado por Cecil Rhodes que soñaba con conectar la ciudad del Cabo con Cairo. Esta línea ferroviaria nunca se ha completado, pero todavía opera entre Gabarone en Botswana y Dar-es-Salam en Tanzania. Este puente también sirve para muchos cruces de camiones entre los dos países. Un solo detalle que recuerda que esta construcción es antigua, un letrero en la entrada del puente que dice „no más de un camión a la vez en el medio del viaducto“!!!
The magnificent bridge built in 1905, connecting Zambia and Zimbabwe. It was part of a huge railway yard designed by Cecil Rhodes who dreamed of connecting Capetown to Cairo. This railway line has never been completed, but it still operates between Gabarone in Botswana and Dar-es-Salam in Tanzania. This bridge also serves many truck crossings between the two countries. Only details that reminds that this bridge is old, a sign at the entrance of the construction stating „not more than one truck at a time in the middle of the viaduct“ !!!

2 June

Dernière nuit en Zambie. Nous avons, à Lusaka puis à Livingstone, recroisé Richard, le cycliste suédois rencontré la première fois, en Tanzanie. Il fait la route avec nous pour une journée. Demain nos chemins se séparent à nouveau et, cette fois ci, pour de bon car il part vers la Namibie et ensuite finira son périple en Afrique du Sud à Capetown avant de s’envoler, de retour, en Suède. Nous allons voyager complètement à l’opposé puisque nous partons vers l’est, le Botswana ( vers le sud) puis le Zimbabwe et le Mozambique. Nous avons installé nos tentes dans un bâtiment en construction. Nous partageons les lieux avec les ouvriers du chantier ayant leur dortoir, ainsi qu’un bruyant troupeau de chèvres noctambules.
Ultima noche en Zambia. En Lusaka y Livingstone, hemos vuelto a encontrarnos con Richard, el ciclista sueco que conocimos por primera vez en Tanzania. Hace el camino con nosotros por un día. Mañana nuestros caminos se volverán a separar y, esta vez, para siempre, porque va a Namibia y luego termina su viaje en Sudáfrica en la Ciudad del Cabo antes de volar de regreso a Suecia. Vamos a viajar completamente opuestos ya que salimos hacia el este, Botswana (hacia el sur), luego Zimbabue y Mozambique. Instalamos nuestras carpas en un edificio en construcción. Compartimos el lugar con los trabajadores de la construcción que tienen su dormitorio, así como un rebaño ruidoso de cabras nocturnas.
Last night in Zambia. We have, in Lusaka and Livingstone, met again Richard, the Swedish cyclist met the first time, in Tanzania. He makes the road with us for a day. Tomorrow our paths will separate again and, this time, for good because he goes to Namibia and then finish his journey in South Africa to Capetown before flying back to Sweden. We are going to travel completely opposite since we leave towards the east, Botswana (towards the south) then Zimbabwe and Mozambique. We installed our tents in a building under construction. We share the premises with the construction workers having their dormitory, as well as a noisy flock of nocturnal goats.

Courte traversée du fleuve Zambezi à la ville de Kazungula. C’est le passage de frontière entre la Zambie et le Botswana. Nous sommes à l’exacte intersection des frontières de 4 pays, la Zambie, le Botswana, la Namibie et le Zimbabwe. Les Chinois, infatigables constructeurs de routes à travers toute l´Afrique que nous avons traversée, sont en train de terminer un pont à cet endroit „stratégique“. Mais au fait, comment le jeune homme, au premier plan, arrive à supporter un tel manteau par cette chaleur de fin de matinée ?? !!
Corto cruce del río Zambeze a la ciudad de Kazungula. Este es el cruce de la frontera entre Zambia y Botswana. Estamos en la intersección exacta de las fronteras de 4 países, Zambia, Botswana, Namibia y Zimbabwe. Los chinos, incansables constructores de carreteras en toda África que hemos cruzado, están terminando un puente en esta ubicación „estratégica“. Pero, por cierto, ¿cómo puede el joven, en primer plano, soportar un abrigo así a estas horas tan calurosas del día ?? !!
Short crossing of the Zambezi River at the city of Kazungula. This is the border crossing between Zambia and Botswana. We are at the exact intersection of the borders of 4 countries, Zambia, Botswana, Namibia and Zimbabwe. The Chinese, tireless highway builders throughout Africa we have crossed, are completing a bridge at this „strategic“ location. But by the way, how can the young man, in the foreground, endure such a coat by this late morning heat ?? !!

Les cartes ne sont pas un tracé exact du parcours suivi. Elles sont juste là pour donner une idée du périple dans le pays.
Los mapas no son una trama exacta del curso seguido. Están allí para dar una idea del viaje en el país.
Maps are not an exact plot of the course followed. They are just there to give an idea of ​​the journey in the country.